Injustices

2ème argument pour sortir du capitalisme

La croissance économique infinie
n’est pas juste

Le capitalisme repose sur des injustices et en reproduit à 3 niveaux : les injustices INTER-générationnelles, les injustices INTRA-générationnelles et les injustices inter-espèces.

Qu’en est-il des injustices locales reproduites par la croissance économique illimitée propre au capitalisme?

Nous vivons dans une société parmi les plus favorisées au Monde.

La croissance économique mondiale poursuit sa progression. Comme aux États-Unis, pays au 1er rang mondial du Produit intérieur brut (BIP), On nous répète que la croissance économique est nécessaire pour un avenir meilleur. Que par les temps difficiles, qui se présentent de plus en plus souvent, il faut se serrer la ceinture, passer au travers des récessions puis de l’austérité, et qu’ensuite, ça va aller mieux.

Les projets de développements économiques présentés comme structurants et prioritaires s’additionnent :

  • Arrivée d’un Costco à Rimouski! Wow, une autre belle autre grosse multinationale américaine chez nous!

  • Développement d’un salon de jeux à Rimouski aux abords de logements abordables. Super! Quelle modernité!

  • Développement d’une Chaire de recherche en Intelligence artificielle à l’UQAR pour les chaînes d’approvisionnement numériques résilientes, agiles et durables. Ça doit être bon, puisque c’est résilient, agile et durable ?

ET POURTANT, PENDANT CE TEMPS :

  • Après avoir travaillé toute une vie, les personnes aînées sont isolées et doivent souvent quitter leurs repères pour s’installer en ville afin d’avoir des services.

  • L’isolement, la détresse, les maladies liées au travail et le stress financier des producteur·ices agricole augmentent alors que la relève, bien que motivée, n’a pas les moyens de prendre le flambeau

  • La crise du logement frappe partout, touchant particulièrement :

    • Les jeunes, les étudiant·es

    • Les personnes racisé·es et les Autochtones

    • Les artistes (16% des artistes en région ont été délogé·es par des rénovictions en 2020)

    • Les personnes à faible revenu qui habitent le même logement depuis longtemps

Les personnes subissant des violences conjugales, souvent des femmes, mettent leur vie en danger en restant chez leur agresseur faute d’alternative. Autrement, certaines se retrouvent sans domicile fixe.

  • Les services de supports et distribution en sécurité alimentaire sont surchargés, alors que ces mesures ne devaient qu’être temporaires lorsqu’elles ont initialement été mises sur pied. En effet, le réseau des banques alimentaires du Québec a vu les besoins mensuels d’aide alimentaire bondir de 55% de 2021 à 2024. [Banques alimentaires du Québec. (2024). « Bilan faim Québec 2024 », 37 p. Récupéré de https://banquesalimentaires.org/wp-content/uploads/2024/10/Bilan-Faim_2024.pdf ]

  • Alors que nous vivons dans une région peu dense, où le travail saisonnier est une réalité en phase avec notre climat, il faut travailler beaucoup plus d’heures pour se qualifier aux prestations d’assurance emploi que pour une personne vivant dans une métropole comme Toronto! [Mouvement Autonome et Solidaire des Sans-Emploi, (Édition 2023-2024). « Petit Guide d’autodéfense contre les préjugés à l’égard des chômeurs et des chômeuses » ].

  • Les personnes nécessitant de l’aide sociale doivent consentir à renoncer à leur vie privée.

  • Les jeunes vivent de plus en plus d’anxiété (1 jeune sur 5 et près de 30% chez les filles), de déficit de l’attention (1 jeune sur 4!), de dépression (10% chez les filles). Ainsi, pour pallier à ces troubles, les jeunes sont de plus en plus médicalisé·es. (Selon l’ISQ pour l’année 2022-2023)

  • Les travailleuses et travailleurs des écoles, de la petite enfance, des services sociaux et de la santé peine de plus en plus à se renouveler, tombe de plus en plus en arrêt de maladie, se tournent de plus en plus vers le privé et sont appelé·es à faire toujours plus d’efforts pour tenir le système à bout de bras pendant que leurs conditions de travail et que le service aux bénéficiaires décline. Ces emplois sont majoritairement féminins.

    • Incertitudes face à des réductions de services à l’urgence de l’hôpital de Trois-Pistoles

Les injustices INTER-générationnelles

Puisque notre mode de vie est organisé autour de l’impératif de générer de la Sainte valeur économique pour enrichir les États-Entreprises, nous participons malgré nous à la production d’un patrimoine hostile à la vie des jeunes générations et des générations du futur.

Laisser moins de chance aux suivant·es de vivre dignement pour enrichir maintenant la grande Entreprise et alimenter l’État qui lui concède tout : est-ce vraiment ce pourquoi nous voulons dédier notre vie?

Les injustices INTRA-générationnelles

1 - Inter-États

À l’intérieur d’une même génération, les chances d’accéder à des conditions de vie dignes ne sont pas les mêmes. Les sociétés dominantes, dont nous faisons partie, profitent depuis des siècles de l’exploitation des sociétés et territoires autochtones et du Sud global. À partir de 1992, de connivence avec la Banque mondiale et l’Organisation des Nations unies, le Fonds Monétaire International (FMI) s’empare de règles dites de Bonne Gouvernance. Cette Bonne gouvernance, inventée par et pour les classes dominantes du capitalisme, permet de soutirer aux pays dits « en voie de développement » tout ce qui peut profiter au marché mondialisé. Elle impose aux pays du Sud global et aux nations autochtones de faire bon voisinage avec les multinationales et les industries des États dominants.

Comme le souligne le philosophe Alain Deneault :

la bonne gouvernance tend dès lors à rendre responsables de leur sort les pays pauvres qui ne sabordent pas leurs structures publiques afin de garantir aux investisseurs le droit d’accès aux ressources

Cette mise en marché du Monde concentre les profits dans le Nord global (en prenant soin d’exclure les nations autochtones), maintient endettés les pays du Sud global, tout en leur reléguant les externalités négatives : pollutions, conditions de travail indignes, atteinte à leur culture et à leur langue, érosion de leur autonomie politique – économique – alimentaire. La majorité du Monde n’a donc jamais bénéficié des avantages du capitalisme. Et pourtant, malgré qu’elle en soit la moins responsable, cette majorité défavorisée (qui comprend le Sud global et les Autochtones) est celle qui subit en premier et de plein fouet les ravages écologiques dont le réchauffement climatique. L’indécence capitaliste semblant ne pas avoir de limite, ce sont encore une fois, en grande partie, ces populations et territoires déjà vulnérabilisés par le marché mondialisé, qui sont convoités par les projets miniers de métaux et minéraux dits « stratégiques » ou de « transition » pour « sauver le climat » pourtant bousillé par le Nord global.

Faire bon voisinage avec son bourreau canadien

Exemple de cas #1

Le cas de la minière canadienne Barrick Gold et de son support indéfectible par le gouvernement fédéral.

EXTRAIT DE RADIO-CANADA

Alors que la minière canadienne Barrick Gold fait l’objet de critiques de la part d’ONG et de l’ONU et qu’elle est poursuivie au Canada et au Royaume-Uni pour des allégations de meurtres, experts et élus dénoncent l’absence de réponse de la part d’Ottawa. C’est un peu la façon dont ce gouvernement fonctionne. [Il] fait toujours des demandes polies. Il dit : « on espère que vous n’êtes pas engagés dans l’esclavage, le viol, la torture ou le meurtre ». Mais si [les entreprises] le sont, le gouvernement canadien ne fait rien. […] Barrick Gold fait face à des allégations de tortures et de meurtres concernant sa mine North Mara, située dans le nord de la Tanzanie, près de villages autochtones. Une poursuite civile est en cours au Canada en raison de ces allégations, mais Barrick Gold a présenté à la cour de l’Ontario une demande pour la faire annuler, car elle estime que les tribunaux canadiens ne sont pas compétents pour juger ce dossier. […]​

Jung, D. (15 novembre 2024). « Malgré de lourdes allégations, le Canada « soutient » toujours la minière Barrick Gold ». Radio-Canada, Espaces autochtones. Tiré de ici.radio-canada.ca/espaces-autochtones/2120041/lourdes-allegations-canada-barrick-gold-diplomatie

Exemple de cas #2

Quand le Canada et l’Organisation des Nations Unies organisent de manière orchestrée l’entrave à l’autodétermination des Haïtien-nes… dans leur propre pays!

EXTRAIT DE PROJET D’INFORMATION CANADA-HAÏTI

L’histoire des relations de ce qu’on appelle la « communauté internationale » avec Haïti est une histoire d’aveuglement, de lâcheté et de cynisme, l’histoire d’une ingérence systématique, d’une domination politique et d’une faillite éthique. […]

[Pourtant], il y a une alternative. Et cette alternative existe depuis deux ans déjà : elle a été exprimée par l’Accord de Montana [4] : c’est celle d’une transition de rupture.
Or, cette alternative représente un très large consensus : celui des syndicats, des mouvements de femmes et de jeunes, des organisations de droits humains, des églises, des mouvements paysans, etc. Un consensus contre le gouvernement d’Ariel Henry et contre la politique de Washington et des pays qui se sont alignés sur elle. Et un consensus qui appelle non à des élections qui, dans les conditions actuelles, ne feraient que renforcer le statu quo, mais à une transition pour rompre avec le cycle de crises, de catastrophes et d’ingérences.

Mais, la communauté internationale ne veut pas de ce consensus-là ni de la solution qu’il dessine. Tout en prétendant être extérieure aux clivages et dissensions de la société haïtienne, elle ne cesse de prendre parti en appelant certes à un consensus, mais pas n’importe quel consensus : celui d’un ralliement à ce gouvernement pour organiser des élections et écarter toute perspective de transition et, surtout, de rupture.

Ainsi, on ne choisit pas, en effet, directement, ceux qui gouverneront Haïti ; on choisit les conditions et les modes de sélection pour s’assurer que les prochains gouvernants proviendront du même moule, du même cercle oligarchique, assurant la continuité et la reproduction des mêmes politiques. Bref, un retour à la normale ; une misère normale, une dépendance normale, l’oppression et l’humiliation quotidiennes normales. Et l’aide humanitaire normale pour ralentir, à la marge, la descente aux enfers dans laquelle le pays est plongé.

Thomas, F. (31 août 2023). « Haïti et la communauté internationale : entre falsification et ingérence », Centre tricontinental, Le Projet d’inforamtion Canada-Haïti. Tiré de canada-haiti.ca/fr/content/haiti-et-la-communaute-internationale-entre-falsification-et-ingerence

Pour aller plus loin , écouter le documentaire « Haïti trahie » d’Elaine Brière, 2019, 90 minutes.

« Haïti trahie raconte l’histoire d’un mouvement populaire national pour une société plus juste et plus équitable. C’est un réquisitoire virulent contre le rôle du Canada dans le sabotage de ce mouvement et des aspirations des Haïtiens à une vie meilleure. […]

Le film d’Elaine Brière révèle que les racines de la crise actuelle se trouvent dans le coup d’État soutenu par le Canada il y a dix-sept ans, dans le cadre d’une longue histoire d’ingérence étrangère en Haïti. » [Cinema politica. (2 février 2021. Tiré de https://vimeo.com/ondemand/haititrahie].

Le Canada : fier collaborateur du Génocide en Palestine

EXTRAIT DE CJPME

Un rapport publié [le 27 mars 2025] par Project Ploughshares révèle que l’entreprise québécoise General Dynamics (GD-OTS-Canada) est chargée de produire pour les États-Unis des propergols d’artillerie d’une valeur de 78,8 millions de dollars canadiens, dont une partie sera fournie à Israël. Il s’agit d’un type spécifique de combustible explosif nécessaire au lancement d’obus d’artillerie de 155 mm, qui ont été largement utilisés par Israël contre les Palestiniens de Gaza, et GD-OTS-Canada est le seul fournisseur des États-Unis. Le contrat a été négocié par la Corporation commerciale canadienne (CCC) en septembre 2024, deux semaines seulement après que la ministre Joly a bloqué une vente similaire de 50 000 cartouches de mortier « hautement explosives » de la même société à la suite de pressions exercées par des groupes de défense des droits de la personne.

 

Canadiens pour la justice et la paix au Moyen-Orient. (2025). « Le Canada rompt sa promesse de ne pas livrer d’armes à Israël en autorisant un contrat de 78,8 millions de dollars pour des propulseurs d’artillerie ». Tiré de https://fr-cjpme.nationbuilder.com/pr_2025_03_28_artillery_propellants à partir du Rapport Gallagher, K. (2025). « Canada under Contract to Supply the IDF with Artillery Propellant ». Projetc Ploughshares. Éditions Wendy Stocker. Lien vers le PDF.

2 - Intra-État

À l’intérieur d’un même État et d’une même génération, l’accès à une vie digne et en santé n’est pas la même non plus.

L’exemple du rapport de domination de l’État colonisateur canadien sur les nations autochtones est l’un des cas de figures les plus parlant.

Crédit photo : Amber Bracken; 7 janvier 2019. [ Palmater, P. (24 avril 2019). « RCMP invasion of Wet’suwet’en Nation territory breaches Canada’s ‘rule of law’ », Canadian Dimension. Tiré de https://canadiandimension.com/articles/view/rcmp-invasion-of-wetsuweten-nation-territory-breaches-canadas-rule-of-law]

Invasion du territoire Wet’suwet’en en 2019 par la Gendarmerie Royale du Canada, en enfreignant ses propres « règles de droit », afin d’aider Coastal GasLink à étendre le projet destructeur de gazoduc, malgré de multiples violations de normes environnementales. 

Pour en savoir plus : https://canadiandimension.com/articles/view/rcmp-invasion-of-wetsuweten-nation-territory-breaches-canadas-rule-of-law et https://www.cbc.ca/news/canada/british-columbia/coastal-gaslink-fully-installed-1.7013274

Rouyn-Noranda, Fonderie Horne, entrée principale et cheminée du réacteur. Crédit : François Ruph, 23 juin 2022. CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons. « Même si la fonderie récupère 96% du dioxyde de soufre, elle continue à émettre un volume inquiétant d'arsenic et de métaux lourds. » [ https://commons.wikimedia.org/wiki/File:220623-051-Fonderie_Horne.jpg ]

Ce que vit la population de Rouyn-Noranda, en présence de la fonderie Horne détenue par la multinationale anglo-suisse Glencore, est un autre exemple type d’injustice Intra-état intra-générationnelle. Puisque les gouvernements favorisent leur propre croissance économique infinie et l’enrichissement des multinationales, la santé des habitant-es de cette ville ne vaut pas autant que celles des autres personnes. Des taux de rejets toxiques dépassant les limites acceptables pour la santé sont donc permis au nom du divin capitalisme.

Enfin, à l’intérieur de la même génération, les femmes subissent des injustices par rapport aux hommes. Notamment, ce sont elles qui effectuent en plus grande proportion tout le noble travail dit de reproduction : il s’agit entre autres choses du soin et de l’accompagnement des personnes dans le besoin (comme les enfants, les malades, les personnes vieillissantes et les personnes vivant avec des situations de limitation ou de handicap); l‘entretien ménager; la gestion, la transformation et la préparation de la nourriture; l’éducation, les soins de santé mentale et physique; etc. Ce travail vital, sans lequel une société ne tient pas, est dévalorisé par le système capitaliste. Perçu comme un labeur qu’il vaut mieux faire faire, le travail de reproduction se rémunère au plus faible salaire possible, allant jusqu’à la gratuité. Le fantasme de sa délivrance par des robots, contribue à dénigrer la force et la robustesse que ce soin humain apporte à une communauté.

Les injustices Inter-espèces

https://livingplanet.panda.org/en-GB/

Outre les générations futures qui ne sont pas là pour ce défendre contre la destruction de leur conditions de vie, ceux qui ont le moins voix au chapitre dans cette psychose capitaliste, ce sont bien les êtres vivants autres qu’humains.

Selon le rapport Planète Vivante 2024, en 50 ans (de 1970 à 2020), les populations des animaux vertébrés sauvages ont chuté de 73%. Tel que mentionné dans la section des limites écologiques du système capitaliste, les activités liées à la marchandisation du Monde ont entraîné le dépassement du seuil sécuritaire en ce qui a trait à la biodiversité. Une biodiversité dont nous faisons partie et dont nous dépendons directement.

Respecter les droits des populations autochtones et indigènes locales et ailleurs dans le monde serait l’une des solutions des plus efficaces pour préserver la biodiversité globale. 1/4 des terres dans le Monde sont traditionnellement habitées et organisées par des peuple indigènes et des nations autochtones, ce qui comprend 35% des aires formellement protégées et 35% des aires terrestres toujours intactes.

Traduction libre de WWF. (2024). « Living Planet Report 2024 – A System in Peril ». WWF, Gland, Switzerland.

Pourtant, tel que mentionné parmi les injustices intra-états et intra-générationnelles, les populations indigènes et autochtones sont parmi celles qui subissent le plus d’injustices sociales, écologiques et politiques. Ces populations font partie des nombreuses preuves que ce n’est pas « dans la nature humaine » de détruire son milieu de vie ou de dominer les Autres pour déployer sa puissance envers et contre tous. Ces populations continuent de lutter contre les tenant·es du capitalisme, parce qu’elles n’en veulent pas.

Le Saint-Laurent à bout de souffle
La zone hypoxique débute à Tadoussac et s’étend jusqu’à Anticosti.  Photo : Radio-Canada / Christian Goupil, source : https://ici.radio-canada.ca/recit-numerique/12445/odyssee-profondeurs-hypoxiques-saint-laurent

EXTRAIT DU DOSSIER DE RADIO-CANADA « Odyssée dans les profondeurs hypoxiques du Saint-Laurent »

Ce que voient les chercheurs n’est qu’une infime partie d’une zone beaucoup plus vaste dans le Saint-Laurent qui est sous-oxygénée de manière chronique

La surface de cette zone a triplé entre 2003 et 2021 et couvre maintenant l’équivalent de 10 000 kilomètres carrés. Elle s’étend de Tadoussac jusqu’à Anticosti dans tout le chenal Laurentien.

Le taux d’oxygène dissout dans ces eaux profondes est en chute libre. De 2019 à 2020, la concentration en oxygène a diminué de près de la moitié, atteignant un creux historique de 10 % de saturation.

Sous le seuil de 20 % de saturation d’oxygène, plusieurs espèces ne peuvent pas survivre. L’oxygène est essentiel au fonctionnement des écosystèmes marins.

[…]

Bilan de santé préoccupant du Saint-Laurent

Selon l’océanographe physicien Peter Galbraith de Pêches et Océans Canada, le Saint-Laurent fait présentement face à un trio infernal : température, oxygène dissous, acidification. Les pires conditions jamais observées, précise-t-il.

[…]

On a maintenant des records de conditions acides à la station de Rimouski, précise Peter Galbraith. L’acidification du Saint-Laurent est beaucoup plus rapide que la moyenne mondiale. Dans un milieu plus acide, l’eau devient corrosive, ce qui nuit à la capacité de certaines espèces de produire des squelettes ou des coquilles à partir du carbonate de calcium. »

[…]

« La réduction de l’abondance des organismes, de leur taille, la capacité de reproduction de certaines espèces et leurs déplacements, c’est clairement inquiétant. On risque d’avoir des pertes de biodiversité importantes, plus qu’on pourrait s’imaginer, surtout plus vite qu’on peut s’imaginer. » – Une citation de Piero Calosi, professeur en biologie marine, UQAR

[Beaudoin, F. (5 varil 2025). « Odyssée dans les profondeurs hypoxiques du Saint-Laurent ». Radio-Canada, https://ici.radio-canada.ca/recit-numerique/12445/odyssee-profondeurs-hypoxiques-saint-laurent]

Projet de mine de lithium à ciel ouvert dans le Nord du Québec à Malartic, au coeur de l’habitat du caribou forestier, espèce en déclin.

Image tirée de « Malartic », film documentaire réalisé par Nicolas Paquet, 2024, 88 minutes, ONF, https://www.quebeccinema.ca/films/malartic

Pour en savoir plus : https://www.ledevoir.com/environnement/778245/environnement-une-nouvelle-mine-dans-l-habitat-essentiel-du-caribou-forestier

Face à ces injustices, il nous faut donc sortir du capitalisme et PARTAGER PLUS !

Pourquoi quitter la croissance infinie

3ème promesse non tenue