Noémi Bureau-Civil
Candidate indépendante dans
Rimouski — La Matapédia
Élections fédérales du 28 avril 2025
Noémi
Noémi Bureau-Civil a grandi à Rimouski. Elle est de retour dans la région depuis bientôt 6 ans.
Après avoir pratiqué comme physiothérapeute dans le secteur public pendant près de 10 ans, elle a décidé de bifurquer pour s’impliquer plus en amont des changements de société à effectuer. De retour au Bas-Saint-Laurent, elle a oeuvré comme aide-maraîchère, comme chargée de projets communautaires et a travaillé sur la politique municipale familiale et amie des aîné.es pour sa municipalité (Saint-Valérien).
À titre bénévole, elle coordonne le groupe pan québécois de recherche à but non lucratif Polémos-Décroissance, elle s’implique à Sageterre et à la Ferme de La Dérive, fait partie des Valeureux Rhizomes pour une souveraineté alimentaire à Saint-Valérien et milite dans un groupe citoyen de démocratie directe de Rimouski et des alentours.
Dans le cadre de ses implications bénévoles, elle donne des conférences ou participe à des discussions en milieux populaires et académiques. Ses sujets d’intérêt sont la décroissance, la biorégion, la production de subsistance (paysannerie) selon une perspective écoféministe et la critique de la fuite en avant techno-solutionniste.
Un projet de société à décider ensemble
Produire moins, partager plus, décider ensemble : voilà les principes d’un projet de décroissance permettant de bâtir, ici et maintenant, des sociétés à échelle plus humaine. Il s’agit de bâtir un monde qui ne soit pas seulement vivable, mais enviable. C’est nécessaire et c’est surtout franchement enthousiasmant!
Noémi Bureau-Civil
Pour en savoir plus sur Noémi, sa démarche et sa vision :
Mais pourquoi sortir de la croissance ?
Pour saisir l’importance de mener un projet de société de décroissance choisie, il est primordial de mesurer l’ampleur des effets néfastes engendrés par la croissance infinie qui n’a pas tenu sa promesse de nous assurer un avenir meilleur.
Choisir la décroissance, c’est se donner la chance de :
Produire globalement moins pour :
- S’extraire du travail dépourvu de sens et destructeur de notre santé physique, de notre santé mentale, de nos interrelations, des milieux que nous habitons et des espèces autres qu’humaines;
- Pouvoir se réorienter pour contribuer à un travail cohérent;
- Récupérer du temps de vie pour le consacrer à ce qui compte le plus, notamment :
- Créer, perpétuer et entretenir la VIE au sens large;
- Rencontrer des personnes significatives, construire des liens féconds et en prendre soin;
- Vivre une vie pleinement citoyenne;
- S’éduquer, se cultiver, se réaliser en tant que personne et aussi au sein de groupes significatifs.
- Choisir de produire localement des objets pertinents, robustes, réparables, partageables, ainsi que des aliments sains et accessibles, cela permet :
- D’organiser notre autonomie locale et soutenable;
- De nous libérer d’un marché intenable de production – consommation – pollution mondialisé;
- De nous sortir d’un marché global vulnérable aux pandémies, guerres géopolitiques, ravages écologiques dont il est lui même la cause. Souvenons-nous, pendant la pandémie, à quel point dépendre d’un marché mondialisé c’était la mer**!
- La reprise de leurs terres, de leurs richesses et de leur autonomie par les populations du Sud global et par les Autochtones.
Partager plus pour :
- Partager le travail de production pertinent, pour le réaliser collectivement, en commun, c’est s’assurer que personne n’est laissé derrière pour combler ses besoins et se réaliser;
- Partager les moyens de productions (outils, espaces de travail, savoirs, matériel) pour sortir de la privatisation et éventuellement sortir de la domination inhérente au salariat capitaliste notamment en établissant :
- Un revenu inconditionnel d’existence (revenu de base garanti) et un revenu maximal acceptable;
- Une limite à l’accumulation de richesses.
- Honorer notre idéal d’égalité en cessant des pratiques coloniales et patriarcales;
- Valoriser et répartir davantage le travail essentiel, afin d’économiser les corps, la santé physique et la santé mentale. C’est donc prendre soin de ceux et celles qui prennent soin de nous, que l’on pense par exemple aux travailleurs et travailleuses de la santé et des services sociaux, à celles et ceux qui nous nous nourrissent, qui s’occupent des déchets.
- c’est nous libérer de l’impératif de consommer,
- c’est créer des lieux et des communs favorisant la reconstruction d’un filet social, l’échange de connaissances, de temps, de culture, de savoir-faire, de compétences, de matériel, de moments heureux.
Décider ensemble pour :
- Avoir la possibilité de choisir la décroissance! Depuis des décennies, on nous impose le capitalisme mortifère! Ça suffit. Ce modèle obsolète était une très grave erreur!
- Créer des espaces de discussion en personne, pour de l’éducation populaire et pour délibérer ensemble du monde que nous voulons et comment l’organiser;
- Décentraliser vraiment la décision politique, à l’échelle la plus compétente par exemple en :
- Attribuant des mandats de délégué par tirage au sort;
- Délibérant par une démocratie qui soit la plus directe possible;
- Privilégiant l’échelle municipale ou de quartier.
La décroissance, mais comment?
Comment pourrions-nous organiser concrètement un projet politique de décroissance permettant de produire moins, partager plus et décider ensemble?
La réponse pourrait bien passer par 5 pistes de solutions interdépendantes les unes des autres.
NE TARDEZ PLUS!
Invitez votre famille, vos ami.e.s, vos camarades de cours, de travail, de loisirs, de sports et de groupe citoyen à prendre connaissance de l’enthousiasmant et nécessaire projet de décroissance choisie proposé par Noémi Bureau-Civil, candidate indépendante dans Rimouski – La Matapédia.
Et portez votre voix par votre vote le 28 avril 2025